Le sida : syndrôme d’immuno-déficience acquise.
Lors des premières heures du contact avec le virus celui-ci se multiplie à une vitesse vertigineuse, nos anticorps, n’ayant pas le temps de réagir, diminuent : c’est ce qu’on appelle la primo-infection. Au bout d’un laps de temps nos anticorps (CD4) réagissent et se multiplient afin de tuer le virus ce qui fait que l’état va, en général, se stabiliser : la virémie va diminuer et les anticorps remonter mais évidemment moins hauts qu’une personne normale. Cette phase peut durer plusieurs mois, c’est pour cela qu’il faut attendre en général trois mois après un rapport à risque pour effectuer un test avec un résultat fiable (Cette phase peut être accompagnée de symptômes mais pas dans tous les cas).
Après cette première étape, on rentre dans la phase asymptômatique : phase qui peut varier en longueur mais en général après dix ans notre système immunitaire cède à nouveau et cette fois si définitivement. Lors de la phase asymptômatique nous n’avons pas de symptômes, nos anticorps sont stables et la virémie peut varier mais légèrement. Les personnes séropositives sont dans cette phase.
Après, vient la phase que l’on appelle sida déclaré. Tout d’abord nos anticorps se mettent à diminuer et la virémie, elle, augmente… Lorsque nos anticorps sont aux alentours de 250 par mml/cube de sang l’on dit que l’on est en zone d’infection : ceux-ci ne sont plus assez nombreux pour contenir ou détruire les maladies opportunistes. C’est le dernier moment pour commencer les traitements bien qu’actuellement les médecins préconisent de prendre les traitements à partir de 350 CD4.
Au terme de cette évolution, si la personne ne s’est pas fait suivre médicalement, notre corps ne peut plus se défendre contre aucune maladie et donc la personne décède de maladies déclarées.